Récemment, suite aux nombreux scandales qui ont émaillé son jeu, Valve a pris des mesures drastiques pour lutter contre les paris illégaux sur Counter-Strike : Global Offensive. Mais ça n’est manifestement pas suffisant aux yeux de Nick Xenophon, sénateur australien qui souhaite accentuer la lutte contre les jeux vidéo. Accentuer, car en Australie, les restrictions sont sévères concernant bon nombre de jeux, et Steam en a déjà fait les frais par le passé.
Pour son angle d’attaque, Xenophon juge que Counter-Strike « se définit comme une chose alors que c’en est une toute autre : une plate-forme de paris déguisés« . Oui, l’hyperbole est puissante, on croirait entendre les divagations d’un personnage des Simpsons. Mais aux yeux de la loi, il semblerait que le fait que Valve demande de l’argent contre des items ayant une valeur monétaire aléatoire soit une entorse aux milliards de règles australiennes qui régissent les jeux vidéo, et les jeux d’argent. Légalement, le sénateur pourrait apporter certains arguments, qu’il compte d’ailleurs présenter au parlement le mois prochain.
Valve n’a pour l’instant pas fait de communiqué sur cette sortie ; peut-être la firme de Gabe Newell attend t-elle de voir comment les choses vont évoluer…