Décidément, les problèmes s’accumulent pour Ubisoft : le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo ainsi que le syndicat Solidaires Informatique (qui avait déjà épinglé l’éditeur français pour des problèmes de harcèlement sexuel) ont lancé un appel à la grève, le 14 février prochain.
Dans un communiqué de presse, le STJV pointe du doigt une « politique de réduction des coûts purement arbitraire » et les bénéfices records du groupe français, qui ne ruissellent pas suffisamment sur les employés. Avec une touche d’ironie, le syndicat synthétique : « la réduction de notre niveau de vie, pour les dirigeants d’Ubisoft, ce n’est pas un bug, c’est une feature. » Ces sont donc les employés des entreprises françaises du géant qui sont appelés à faire grève le 14 février prochain, après les négociations salariales n’aient pas été à la hauteur des espérances des syndicats.
Les dernières années n’ont pas été radieuses pour Ubisoft, qui a fait face à plusieurs revers : en plus des récentes affaires de harcèlement sexuel, l’éditeur a dû gérer les retards répétés de Skull & Bones, des investissements audacieux mais risqués dans de nouvelles technologies et une communication douteuse auprès des fans. Un nom qui était autrefois associé à des jeux de qualité et des licences mythiques n’est désormais plus aussi enchanteur, principalement, il faut le dire, à cause d’une direction et de cadres qui semblent n’en faire qu’à leur tête. Le STJV et Solidaires Informatique espèrent donc que ce mouvement de grève permettra d’insuffler un nouveau cap à Ubisoft, entre meilleure rémunération et un retour à des jeux de qualité.