Cette année a été marquée pour Blizzard d’une controverse sans précédent suite aux sanctions envers Chung « blitzchung » Ng Wai, joueur professionnel de Hearthstone ayant publiquement manifesté son soutient aux manifestants de Hong Kong. Avec des répercussions récentes comme l’arrêt du sponsoring par Mitsubishi, on attendait de voir comment le studio gérerait la crise lors de sa grande cérémonie.
J. Allen Brack s’était déjà fendu d’un communiqué explicatif il y a quelques semaines, sans grand succès. En ouverture de la BlizzCon 2019, le PDG est venu publiquement s’exprimer : « Blizzard a eu l’opportunité d’unir le monde… et nous ne l’avons pas fait. Nous avons été trop rapide dans notre décision, et ensuite, pour empirer les choses, nous avons été trop lents à vous parler. Quand je pense à ce qui m’agace le plus dans cette histoire, il y a deux choses. La première est que nous n’avons pas été fidèles aux hauts principes que nous nous imposons. Et la deuxième est que nous avons failli à nos objectifs. Et pour ça, je suis désolé, et j’en accepte les conséquences« .
The Freedom Hong Kong protest at #blizzcon pic.twitter.com/4dkATqSMvZ
— alessandro fillari (@afillari) November 1, 2019
Dans la forme, c’est effectivement un discours assez courageux, Brack reconnaissant plusieurs torts. Mais qu’en est-il des actions ? De nombreux joueurs mais aussi des sénateurs du Congrès ont accusé Blizzard de trop prendre à cœur les intérêts de la Chine – pour rappel, Tencent est actionnaire de l’éditeur californien. A l’heure actuelle, il est encore trop tôt pour savoir si Blizzard va prendre une nouvelle direction politique, afin d’éviter de s’aliéner une grande partie de sa communauté occidentale.
Le studio a en tout cas de gros projets devant lui, qu’il s’agisse de Overwatch 2, de l’extension World of Warcraft : Shadowlands ou encore de Diablo IV.