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Dans des emails rendus publics, le PDG de PlayStation ne semblait pas inquiet d’une exclusivité de Call of Duty pour Xbox

Alors que la FTC continue d’enquêter sur le rachat d’ABK par Microsoft, plusieurs emails de Jim Ryan ont été rendus publics, tel que reporté par IGN.

Selon un email en particulier, Jim Ryan aurait envoyé un message à un autre cadre de l’industrie du jeu vidéo, exprimant une certaine indifférence face à la possibilité que Call of Duty devienne exclusif à la console de Microsoft. Il aurait déclaré « Nous irons bien, plus que bien » en référence à cette situation.

Ces révélations sont particulièrement intéressantes car elles remettent en question les spéculations précédentes selon lesquelles Sony aurait été préoccupé par la possibilité de perdre l’accès à une franchise aussi populaire que Call of Duty. Les emails suggèrent que Jim Ryan, du moins dans cette correspondance spécifique, adopte une attitude plus confiante et optimiste quant à l’avenir de PlayStation.

Pour autant, les choses semblent avoir changé depuis l’envoi de cet email, le 20 janvier 2022. Sony n’a en effet pas arrêté de protester contre ce rachat, et ce malgré les garanties de son adversaire ; Microsoft a en effet proposé un deal permettant de continuer à Call of Duty d’exister sur PlayStation, balayant ainsi tous les arguments de la concurrence. Et si cela n’a vraisemblablement pas suffit, la firme américaine a toutefois renchérit en concrétisant son offre auprès d’autres plateformes comme GeForce Now.

 

 

 

S’il est impossible de dire quelle est la position exacte de Sony sur les développements de ces derniers mois, l’entreprise japonaise peut clairement compter sur le soutien des autorité régulatrices ; la CMA britannique a en effet mis son veto à l’achat, avançant notamment des inquiétudes par rapport au cloud gaming. De son côté, la FTC a convoqué hier Pete Hines pour une audience, curieuse de la manière dont Bethesda souhaité gérer l’exclusivité de ses jeux sur la Xbox.

De manière assez ironique, on se souviendra que Jim Ryan lui-même avait essayé d’obtenir une exclusivité timée de Starfield sur PlayStation, pour au final de pas bénéficier du jeu du tout. Force est de constater que pendant des années, le monopole de Sony sur certains titres (quitte à payer des droits de blocage) a offert à l’entreprise un certain confort qui, aujourd’hui, semble plutôt menacé.

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