Depuis quelques jours, Activision-Blizzard est sous le feu des critiques pour avoir annoncé son intention de supprimer 8% de sa masse salariale, soit environ 800 emplois. Si l’attention s’était au début portée vers le siège, il semble que les locaux de Versailles, en France, puisse aussi se retrouver vidés de plusieurs personnes – 134, si l’on en croit les rumeurs de Kotaku.
Pourquoi les locaux seront particulièrement touchés ? Tout simplement parce que les 8% dont Blizzard veut se séparer concernent des postes actif en France : relations presse, eSport, traduction, marketing… la liste est longue, et concerne pas mal de monde.
Là où beaucoup de médias internationaux ont du mal à se prononcer, c’est quant aux postes précis, bien qu’on en connaisse la nature générale. En effet, n’en déplaise à certains, la France offre un système de chômage et de protection sociale particulièrement développés, en obligeant notamment l’employeur à prévenir en moyenne un mois à l’avance (cela dépend du type de contrat) l’employé dont il se sépare ; à l’heure actuelle, aucun employé de Blizzard France n’a été officiellement licencié, ce qui rend peu sûr les 8% d’effectifs en moins – on parle tout de même de 134 postes sur 800.
Cela dit, l’intégralité des postes concernés pourrait juste subir une transformation ; en effet, les bureaux de Blizzard en Irlande ou aux Pays-Bas pourraient accueillir une partie de ces emplois, qui n’existeraient donc plus en France. Reste à savoir quelle proportion sera gardée, et quelle proportion sera purement et simplement détruite…