Nouveau chapitre dans la guerre des loot boxes, qui oppose de nombreux éditeurs à des gouvernements de par le monde, ainsi que leurs instances respectives. La très célèbre Entertainment Software Association vient d’annoncer que plusieurs éditeurs ont accepté de révéler les chances de gains de leurs coffres virtuels, ainsi que tous les détails présentant d’éventuels rapports avec l’addiction aux paris, en particulier auprès des enfants. Parmi les noms cités, on retrouve : Microsoft, Bethesda, Nintendo, Bungie, Electronic Arts, Take-Two Interactive, Sony, Blizzard Entertainment, Warner Bros, Bandai Namco ou encore les frenchies d’Ubisoft.
Cela fait un moment que l’ESA fait front aux éditeurs, et sur le sol étasunien, la menace d’un encadrement juridique s’est déjà faite sentir ; de par le monde, la Belgique a déjà pris des mesures légales dans ce sens, tandis qu’en France, l’ARJEL a aussi mené une investigation ; si elle n’avait pas assimilé cette fonctionnalité aux paris, elle a néanmoins noté une ressemblance avec les cash machines et appelé à une régulation européenne, notamment via le Gaming Regulators European Forum.
L’International Game Developers Association a elle aussi essayé, par le passé, d’obtenir plus ce concessions de la part des éditeurs. Avec les mesure garanties à l’ESA, il est probable que de nouvelles régulation voient le jour, mais pas de sitôt. En effet, les fameux détails concernant les loot boxes seront certes indiqués aux joueurs, mais pas avant fin 2020. Cela étant dit, cela laissera particulièrement le temps aux instances juridiques, et encore une fois particulièrement aux Etats-Unis, pour poser un cadre légal plus propre.