EA pourrait être poursuivi par la Belgique à cause des loot boxes
Après les nouvelles lois anti-loot boxes, Valve et Blizzard, deux géants si l’en est, ont retiré ces fonctionnalités de leurs jeux dans le pays ; tout s’est relativement bien passé, malgré le manque à gagner, et l’histoire s’est arrêtée là.
Sauf que Electronic Arts ne l’entend pas du tout, mais alors pas du tout de cette oreille ! L’éditeur américain a laissé les paquets de carte dans FIFA 18, et compte bien les remettre dans FIFA 19. Andrew Wilson, le PDG de l’entreprise, a déclaré : « Nous ne pensons pas que les loot boxes sont des paris, premièrement parce que les joueurs reçoivent un nombre déterminé d’items dans chaque pack, et deuxièmement parce que nous ne fournissons aucun moyen de vendre ou convertir ses items ou de la monnaie virtuelle en monnaie physique« . Bim, c’est dit.
Sauf que l’avis d’EA, la Belgique s’en tamponne un peu. Un procureur général a annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle qui, à terme, pourrait carrément déboucher sur un procès. Et surtout, les répercussions sont énormes : en cas de victoire du procureur, cela mettrait un fin européen, si ce n’est mondial, à la pratique des loot boxes. Mais si Electronic Arts l’emporte, cela créerait une jurisprudence qui autoriserait les loot boxes dans les jeux, et ouvrirait un très large débat sur la définition des « paris » dans les jeux vidéo.
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