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Embracer vend Gearbox Software à Take-Two, pour près d’un demi-milliard de dollars

Après les rumeurs du moins dernier, Embracer Group s’est officiellement séparé de Gearbox Entertainment, au prix de 460 millions de dollars. C’est assez peu, étant que le titan avait acheté le créateur de Borderlands en 2021 pour 1,3 milliards de dollars.

Il est important de souligner quelles parties sont vendues et gardées, le terme « Entertainment » renvoyant ici plutôt à la holding. Gearbox Software, qui comprend des licences majeures et les studios de développement, sont donc vendus à Take-Two, qui éditait déjà ses jeux ; Gearbox Publishing, basée à San Francisco et possédant des licences comme Hyper Light Breaker et Remnant, restera sous la houlette d’Embracer Group.

Le fondateur et PDG de Gearbox, Andy Pitchford, a déclaré : « En tant qu’actionnaire de longue date d’Embracer Group, je crois en la stratégie d’Embracer pour l’avenir et je suis totalement convaincu que cette transaction est le meilleur scénario possible et un accord net positif évident pour Embracer Group, pour Take-Two et, bien sûr, pour Gearbox Entertainment. Mon intérêt premier est toujours Gearbox, en particulier nos talents et nos clients. Je tiens à assurer personnellement aux fans de nos jeux que cet accord garantira que les expériences en cours de développement chez Gearbox seront les meilleures possibles. »

 

 

 

 

C’est un excellent deal pour Take-Two, qui récupère les droits de quelques mastodontes comme Risk of Rain, Brothers in Arms, Duke Nukem et bien sûr Homeworld, dont le troisième opus sortira au mois de mai.

Du côté d’Embracer Group, les choses paraissent un peu plus compliquées ; d’après nos estimations, le géant du jeu vidéo a désormais une dette d’environ 450 millions de dollars, ce qui est une réduction très saine en soi. Mais avec plusieurs de ses grosses pointures vendues, comme Saber Interactive il y a deux semaines, Embracer a perdu des employés qualifiés comme des licences juteuses.

Il sera intéressant de voir comment le groupe souhaite remonter la pente, laquelle s’annonce encore assez ardue

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