Pour la première fois, la rédaction d’AFK a pu se déplacer à la Gamescom, et ça tombe plutôt bien ! Parce que c’était aussi la première sortie européenne de Cyberpunk 2077, le RPG futuriste annoncé il y a cinq ans et probablement disponible dans trente. Nous avons pu assister à environ trente minutes de gameplay commenté, mais malheureusement, CD Projekt n’a pour l’instant aucun projet de rendre la chose publique ; il faut savoir que le jeu est encore en pré-alpha, et que perfectionniste comme il est, le studio polonais ne souhaite montrer qu’une version aboutie. Et même s’il semble bien qu’on doive se passer d’un trailer pour cette Gamescom, on a déjà eu droit à quelques screenshots avant-hier ; en attendant, voici un récap point par point de ce qu’on a vu :
- L’univers tourne beaucoup autour du rêve américain, mais brisé. Comme si le rêve, symbole d’espoir, n’avait pas sa place dans le monde. C’est triste, un peu.
- V, le héros customisable, est né en 2054.
- V est à Night City avec un objectif bien précis et, d’après quelques bribes d’infos, cela pourrait concerner un vendetta. D’où le nom, probablement.
- Les ripperdocs sont des « médecins » particuliers, chez lesquels vous pourrez acheter des améliorations physiques. Si la plupart sont des gens peu recommandables, l’un d’eux s’appelle Victor et est un ami de confiance de V.
- L’une des améliorations présentées est un scanner rétinien, qui affiche des informations sur la cornée. Vous pourrez ainsi analyser objets, véhicules ou personnes pour obtenir des informations complémentaires, ou bien même leurs faiblesses.
- Certaines armes sont des « tech-weapons« , aux effets particuliers… et dévastateurs.
- L’une des tech-weapons présentée permettait de tirer des balles rebondissantes. Par exemple, un ennemi caché derrière un muret ou un bouclier peut être abattu en tirant sur le côté, de sorte que les projectiles ricochent pour l’atteindre par derrière. Honnêtement, le concept est super fun !
- Katana ! L’une des armes présentées est en effet un sabre japonais et oui, ça coupe très fort des jambes. Le katana peu également générer un champ de force qui arrête les tirs adverses.
- Le premier trailer, dévoilé en 2013, avait fait forte impression. La démo d’aujourd’hui nous a notamment montré les « mantis blades« , ces faucilles recourbées qui sortent des avant-bras de V. Et vraiment, elles sont dévastatrices lorsqu’il s’agit de transformer des criminels ennemis en apéricube.
- Vous aurez la possibilité de hacker des armes ennemies pour les rendre non-fonctionnelles. Vous pourrez également hacker des cadavres pour obtenir divers types d’informations.
- La fenêtre de customisation est TITANESQUE. Lorsque vous créerez votre personnage, vous aurez de nombreux détails à choisir, et la palette de couleur pour à peu près tout est extrêmement variée.
- Le fait que le jeu soit à la 1ère personne n’avait pas contenté tout le monde, malgré les explications de CD Projekt. Après avoir vu la démo, je dois bien avouer que cela renforce l’immersion et que oui, le gameplay a été pensé de ce sens.
- Il avait indiqué que de la nudité frontale serait présente. Clairement, c’est le cas.
- Durant la mission présentée, on a eu affaire à une grosse corporation. Encore plus que dans The Witcher 3, les choix auront une importance capitale, au-delà même de la vie ou de la mort d’un NPC. Cela renforce l’aspect politique du jeu, chose voulue par CD Projekt.
La présentation au stand de CD Projekt se faisait via une petite salle d’attente « déguisée » » en bar cyberpunk. Une grande toile sur laquelle était projeté un panorama de Night City recouvrait un des murs. Au-delà du fait qu’il soit photo-réaliste, ce panorama était animé; puisqu’on voyait des voitures avancer, d’autres voler, et de nombreux autres petits détails. Petit florilège de photos :