Tout le monde en parle depuis le début d’année : le Covid-19, ou plus vulgairement « coronavirus« , sème le trouble sur le monde entier. Point très important pour tout épidémiologiste qui se respecte, nul ne connaissait l’origine du virus… jusqu’à aujourd’hui.
Dans un entretien exclusif réalisé sans son accord, le célèbre Hideo Kojima nous a expliqué que tout était parti d’un projet de jeu vidéo : « Au lancement du studio, en 2015, nous avons vite réalisé que nous avions carte blanche pour lancer une nouvelle licence, en exploitant un potentiel quasi-illimité tout en s’inspirant des classiques. Avant le concept de Death Stranding et de la frontière avec le monde des morts, nous avions eu l’idée d’un genre de mutation virale qui transformerait les gens en zombies – d’où le début de la collaboration avec Norman Reedus, célèbre pour la série The Walking Dead. Nous avions déjà travaillé à la moitié du jeu lorsqu’un stagiaire, qui était sensé m’apporter ma tisane de tapioca, n’est pas venu à l’heure prévue. Après une enquête, nous l’avons retrouvé dans la salle de repos, en train de jouer à un jeu vidéo de la concurrence« .
Japonais lui-même, il n’est pas étonnant que Kojima ait eu besoin d’une enquête ; même si les mœurs du Pays du Soleil levant changent peu à peu face à l’occidentalisation, les salles de repos sont encore assez peu répandues, ou utilisées, dans la majorité des entreprises nippones. Avec ses projets de réaliser des films, il est néanmoins très probable que Kojima Productions s’adapte à ses futurs nombreux salariés.
« Après l’avoir viré bien comme il faut, je me suis penché sur le jeu auquel il jouait« , poursuit le célèbre concepteur. « C’était très intéressant, avec une histoire profonde – The Last of Us, si vous connaissez. Bref, j’y ai pas mal joué et je me suis rendu compte que notre concept original était pas aussi original que ça, ce qui fut assez agaçant. Nous avons donc jeté tous nos travaux réalisés depuis le début, et comme tous les déchets, ils ont été amenés dans un pays lointain pour y être incinérés et servir d’engrais afin de reverdir la planète. C’est important, vous savez, de reverdir la planète. Au rythme actuel des émissions de CO2 et de la croissance exponentielle des êtres humains, nous devons penser à…« .
L’interview s’est poursuivie pendant deux heures sur l’importance d’une transition écologique responsable, afin d’éviter que l’on ne meurt tous. C’est effectivement peu souhaitable, mais au vu du peu de pertinence de ces propos par rapport au sujet de base, nous avons décidé de ne pas retranscrire la respectable diatribe d’Hideo Kojima ici. Par la suite, nous avons pu revenir au sujet original : « Dans notre idée de base, nous voulions un virus qui infecte les gens pour leur faire perdre la raison, et nous souhaitions un maximum de réalisme. Nous avions donc sélectionné des cellules souches de coronavirus afin de l’expérimenter sur des chimpanzés et des stagiaires, conformément aux réglementations en vigueur. Ce n’est que fin 2018, alors que nous étions dans l’ivresse de la publication de notre premier jeu, que nous nous nous sommes rappelés du prototype infectieux, jeté avec le reste de nos travaux. Sur le moment, on s’est dit que tout serait oublié, et que les gens passeraient à autre chose. Finalement, pas trop« .
Effectivement, c’est comme qui dirait parti en cacahuètes. Pour le moment, on ignore comme la situation sera réglée, même si des journalistes du Roosevelt Post ont affirmé qu’une importante conversation téléphonique avait eu lieu entre Hideo Kojima et Lionel Jospin, au sujet de l’origine du coronavirus et de possibles traitements. Pour plus de détails, vous pouvez retrouver ci-dessous une photo d’un document interne, datant de l’ouverture du studio et juste avant le développement de leur premier jeu annulé :
Enfin, si vous l’avez oublié, Death Stranding sur PC sortira le 2 juin prochain, soit quelques jours avant l’E3 qui n’aura finalement pas lieu. En espérant qu’on soit pas tous morts d’ici là !