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La Grande-Bretagne revient à la charge sur les loot boxes

La Grande-Bretagne avait déjà suivi pas mal de pays qui s’inquiétaient de l’influence des loot boxes sur les enfants, mais la Gambling Commission ne les considérait pas dangereuses. Ce n’est pas l’avis du Département de la Culture, du Digital et des Sports qui vient de remettre un rapport de 84 pages (via GamesIndustry), citant des développeurs, des académiciens et autres organisations professionnelles ; selon cet organisme, il y a un « manque de transparence et d’honnêteté » au sein des représentants d’entreprises liées aux jeux vidéo. En août dernier, pourtant, l’ESA annonçait que de nombreux éditeurs allaient être plus clairs vis-à-vis de leurs pratiques commerciales, surtout celles cachées.

Le député Damian Collins a ainsi déclaré que si le gouvernement ne voulait pas changer les choses, un document expliquant pourquoi devait être publié. L’idée serait donc d’avoir un maximum d’arguments – et donc de données – avant de prendre une décision lourde de sens, mais aux répercussions importantes : les dangers sur la jeunesse. Car le Département n’enquêtait pas seulement sur les dangers du fameux « gambling« , mais sur les effets à long-terme des jeux vidéo. Il sera donc intéressant de voir ci cette enquête portera ses fruits, et quels seront les changements au niveau national.

En France, l’ARJEL a déjà expliqué les loot boxes ne constituaient pas de risques à ce sujet, même si des associations de consommateurs ne sont pas de cet avis ; aux Etats-Unis, des sénateurs ont déjà appelé à des projets de loi, mais les procédures y sont extrêmement longues. En revanche, la Belgique a déjà pris des mesures en ce sens, en particulier sur les jeux de sport – on leur pardonnera de ne pas avoir remporté cette fameuse finale. Mais si la Grande-Bretagne passe à la vitesse supérieure sur le sujet, de nombreux éditeurs pourraient avoir à reconsidérer leur politique en Europe, voire dans le monde…

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