Le mois dernier, Valve a généré environ 100 millions de dollars… seulement via les loot box de Counter-Strike 2

2 milliards de caisses ouvertes au total

En mars 2025, les joueurs de CS2 ont ouvert plus de 32 millions de caisses, générant des revenus faramineux pour Valve. Derrière chaque lootbox se cache une véritable machine à fric bien huilée.

À chaque printemps ses rituels. Certains plantent des fleurs, d’autres partent en randonnée… et chez Valve, on regarde les chiffres exploser. En mars 2025, les joueurs de Counter-Strike 2 ont ouvert plus de 32 millions de caisses, poursuivant la tradition d’un mois de mars historiquement très rentable. Mars 2024 ? 38 millions de caisses ouvertes. La saison des butins est en fleur.

Chaque caisse nécessite une clé, vendue 2,49 dollars, un tarif payé directement à Valve. À ce prix, les seuls revenus issus des clés atteignent 82 millions de dollars. Et ce n’est que le début.

Car la plupart de ces caisses sont d’abord achetées via le marché communautaire Steam, où Valve s’octroie une commission de 15 % sur chaque vente. Ajoutez cela, et la firme de Gabe Newell encaisse plus de 100 millions de dollars… uniquement en mars, et uniquement via les caisses.

Le chiffre devient encore plus impressionnant lorsqu’on considère le reste de l’économie de CS2 : couteaux, skins rares, objets exclusifs… Tout passe par la caisse enregistreuse Steam, avec toujours cette commission de 15 %. Autant dire que Valve n’a pas besoin de microtransactions cachées : ici, tout est bien visible, et parfaitement rentable.

Depuis Counter-Strike :Global Offensive jusqu’à Counter-Strike 2, on estime que plus de 2,065 milliards de caisses ont été ouvertes. En ne prenant en compte que le prix des clés, cela représente au minimum 5 milliards de dollars. Un chiffre probablement sous-estimé, puisque le prix des clés a évolué au fil des ans.

Les données ne sont pas officielles – Valve reste discret – mais le site CS:GO Case Tracker analyse l’ajout de nouveaux skins dans les bases de données communautaires pour produire des estimations fiables. Et comme certaines ouvertures restent invisibles dans les inventaires privés, les vrais chiffres sont sans doute encore plus astronomiques.

Ce succès fulgurant des caisses CS2 illustre bien un modèle économique unique dans l’industrie vidéoludique : vendre de l’aléatoire à prix d’or. Et les joueurs continuent de participer, entre spéculation, collection et espoir d’un skin légendaire. Résultat : Valve imprime de l’argent plus efficacement qu’une banque centrale – et sans avoir à coder un nouveau jeu.

 

 

Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

Laisser un commentaire