Licencier un certain nombre de personnes compétentes résulte souvent d’un calcul économique, où l’absence desdites personnes n’aura pas autant d’impact sur une entreprise de les garder.
Manifestement, les calculs ne sont pas bon chez Blizzard, comme en témoigne un post Reddit. L’utilisateur Illustrious-Rule4976 a en effet demandé au service client de World of Warcraft le remboursement de sa précommande de The War Within ; pour ceux qui l’ignorent, il s’agit de la prochaine extension du MMORPG, dont la sortie à la fin de cet été est largement attendue.
Malheureusement, la personne de l’assistance clientèle n’avait pas l’air très au fait de la situation : « Nous n’avons pas remarqué d’achat récent dans voter historique de commande. Je veux dire, sur the war within que vous aviez mentionné. » Il est assez cocasse d’avoir une telle réaction d’un représentant officiel de Blizzard, et la véracité de l’image visible ci-dessous n’est malheureusement que trop possible. En effet, toute personne ayant eu à contacter l’assistance clientèle de World of Warcraft ces derniers mois aura clairement noté une baisse de qualité, qui s’explique par la sous-traitance des requêtes.
La formulation « que vous aviez mentionné » (en original « you were mentioned« ) est assez intéressante, car grammaticalement incorrecte ; on la retrouve néanmoins dans beaucoup de pays d’Asie du sud-est et du sous-continent indien. Ces régions du monde sont de plus en plus prisées par les très grosses entreprises, qui peuvent y déléguer leur support client pour des salaires bien inferieurs à ce qu’on trouve en Occident.
En janvier dernier, Microsoft a supprimé près de 2 000 postes chez Activision-Blizzard, notamment au niveau du support ; cette décision semble aujourd’hui bien regrettable, alors même que l’assistance clientèle ne semble pas au courant de l’existence de The War Within. C’est d’autant plus dommage qu’à l’âge d’or de World of Warcraft, les maîtres de jeu du MMORPG étaient réputés pour la qualité de leur service.
Espérons que Microsoft finira par se rendre compte de l’erreur monumentale qu’a été cette décision, et finira par faire machine arrière…