L’éditeur de Lords of the Fallen affirme son opposition aux pratiques DEI dans les jeux

Pas "d'inclusion des agendas politiques"

L’éditeur CI Games a récemment brillé avec Lords of the Fallen, son ARPG qui, malgré des débuts en dent de scie, a finalement su conquérir le cœur du public.

Ces dernières heures, le PDG du groupe, Marek Tyminski, a indiqué sur X que la politique de DEI (Diversity, Equity & Inclusion) tant plébiscitée par de nombreuses industries n’avait pas sa place dans CI Games. Il détaille d’ailleurs : « Pour répondre à certaines de vos questions, nous sommes un développeur qui donne la priorité aux joueurs. Cela signifie que nous donnons la priorité aux souhaits de notre communauté et de notre public afin de créer les expériences de jeu auxquelles ils veulent jouer – comme en témoignent les plus de 40 mises à jour que nous avons apportées à #LordsoftheFallen, dont beaucoup répondent directement aux commentaires des joueurs. Nous savons que l’immersion et l’évasion sont l’une des principales raisons pour lesquelles les gens jouent aux jeux vidéo, en particulier aux RPG, et nous n’intégrerons donc pas d’éléments dans l’expérience qui peuvent briser cela, y compris des agendas sociaux et politiques qui ne s’alignent pas avec les mondes que nous créons« .

Il est vrai que de nombreux studios ont largement priorisé les aspects politiques d’un jeu au détriment de l’histoire ou du gameplay, avec des exemples assez flagrant comme Concord (jeu annulé après sa sortie) ou Assassin’s Creed : Shadows, qui a provoqué une forte levée de boucliers.

 

 

 


 

Forcément, le post de Tyminski a attiré beaucoup de critiques, mais également des analyses assez malhonnêtes.

On peut ainsi citer l’article de PCGamer qui, en plus d’avoir fermé les commentaires pour éviter toute contradiction, opère une erreur factuelle particulièrement importante. Le site britannique explique en effet que CD Projekt Red, studio pourtant – et malheureusement – critiqué vertement après la sortie de Cyberpunk 2077, défend que « la diversité des points de vue libère la créativité et accroît l’innovation » ; c’est vrai, mais ça n’est pas ce que Marek Tyminski critique. Légalement comme moralement, il est indéniable que des employés de différentes sexualités, confessions ou diversités ethniques contribuent à la bonification d’un projet, quel qu’il soit.

Ce que reproche le PDG de CIGames à la politique de DEI, c’est l’inclusion forcée de tous ces éléments dans un jeu vidéo, au détriment du plaisir des joueurs. Et comme l’ont montré de récentes catastrophes, telles que celles mentionnées plus haut, c’est une politique qui ne fonctionne pas sur le long terme

 

 

Rédacteur en chef de ce p'tit site bien sympatoche ! Amateur de jeux stylés, point bonus s'il y a une histoire riche et/ou des blagues de gamin. Dispo sur Twitter : @RealMimil

1 Response

  1. Ezanfen45 dit :

    et ils raisons peu importe ce que disent les gauchistes de Twitter, quand je joue a un jeu vidéo c’est pour kiffer, pas qu’on me casse les c**illes avec leurs histoires de LBGTAOSAZEF+ partout

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