En fin d’année dernière, Chris Lee, le repésentant d’Hawaii, avait donné un point de vue sévère sur les loot boxes, tout en expliquant qu’il était gamer lui-même et qu’il trouvait la pratique abusive. Depuis, Lee est revenu avec quatre propositions de lois, divisées en deux parties.
Les propositions 2727 et 3025 obligeraient les éditeurs à indiquer sur leurs jeux que des loot boxes sont disponibles, de même que lorsqu’il y a du langage mature ou des scènes à caractère sexuel, par exemple. Ces projets donnent également la possibilité au gouvernement d’inspecter le code source du jeu, afin de déterminer si dans un futur proche, l’éditeur à l’intention d’intégrer des coffres.
Les propositions 2686 et 3024 visent à interdire la vente de jeux proposant des loot boxes à des mineurs – rappelons qu’aux Etats-Unis, la majorité est fixée à 21 ans. Une décision extrêmement sévère, mais qui a peut-être plus vocation à faire réagir les éditeurs, comme il l’explique : « C’est un marché qui vaut 30 milliards de dollars, c’est plus que Hollywood. C’est une industrie qui s’attaque directement aux porte-monnaies des joueurs consoles et PC, mais sans aucune autorité pour les forcer à révéler leurs pratiques« .
L’ESRB, l’autorité qui gère les marquages de jeux vidéo, n’a pas encore commenté a polémique ; il faut dire que depuis le début, cet organisme semble dépassé par la manière dont le gamong à évoluer, à l’inverses des gouvernements qui semblent vouloir agir. Les mesures proposées par Lee sont fortes, mais peut-être s’agit-il d’un bouleversement nécessaire ?