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Overwatch : Blizzard demande au Toronto Esports Club de changer de nom, ils quittent le jeu

C’est un petit drama qui secoue l’Overwatch League : l’équipe Toronto Uprising a décidé de quitter la scène esportive du FPS de Blizzard, l’entreprise leur ayant demande de changer de nom. La raison est assez compliquée, et comporte de nombreux autres clubs. Heureusement, on fait un résumé en-dessous !

En février dernier, l’équipe de l’Overwatch League Boston Uprising a annoncé la création l’équipe canadienne de Toronto Uprising en partenariat avec le Toronto Esports Club, afin de favoriser le développement des nouveaux joueurs ; cela semble assez logique puisque le président gaming du club de Boston, Chris Loranger, est lui-même canadien. Son nom vous sera peut-être familier puisqu’il a connu une importante popularité sur StarCraft II, en tant que joueur Protoss de haut niveau – il est notamment passé par Millenium, Team Liquid et Evil Geniuses.

Sauf que récemment, Blizzard a indiqué que seule l’équipe Toronto Defiant, une des nouvelles équipes à rejoindre la saison 2019 de la League, avait le droit de contenir le nom de la ville. Le Toronto Esports Club, responsable de la jeune équipe, a donc décidé de se retirer purement et simplement de la compétition, en exprimant sa déception sur Twitter :

 

 

 

 

 

Ryan Pallett, le président du Toronto Esports Club, a expliqué à Kotaku sa profonde déception, notamment via le fait que son organisation avait été activement impliquée dans le repérage de nouveaux joueurs avant même l’avènement de l’Overwatch League. Si Pallett a évoqué la possibilité que le Club switch sur d’autres jeux comme CS : GO ou Fortnite, il a tout de même voulu remercier les partenaires ayant permis de donner une chance aux joueurs : « Je ne pense pas que nous continuerons de travailler avec Kraft Group [qui possède Boston Uprising, ndlr]. Cependant, j’aimerai dire que Kraft Group, Boston Uprising et Chris Loranger ont été des partenaires incroyables. Nous n’éprouvons que le plus grand respect pour eux et leur leadership sportif« .

Et justement, pour Chris « HuK » Loranger, ça ne se finit pas là. Le Canadien a en effet déclaré que le slot de Challenger de Toronto Uprising était toujours présent, ainsi que l’effectif de joueurs. Un changement de nom sera effectué dans les prochaine semaines, afin de pouvoir continuer à jouer sans subir l’ire de Blizzard. Malgré tout, la décision de l’éditeur pourrait peser dans les prochains mois : outre le fait de se donner l’image d’un grand méchant loup tyrannique, Blizzard prend le risque de faire fermer le Toronto Esports Club, qui s’est révélé un véritable tremplin pour l’écosystème esportif nord-américain. Rappelons que le pour sport électronique, comme beaucoup d’autres domaines, le Canada est déjà bien établi.

 

 

 

 

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