Comme chaque année, Ubisoft était présent à la Paris Games Week, tant pour afficher ses dernières sorties (comme Assassin’s Creed : Odyssey) que ses futures réalisations. Nous avons pu tester trois jeux à venir : Tom Clancy’s The Division 2, Trials Rising et Space Junkies. Petit tour d’horizon de ces futurs hits ci-dessous !
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Tom Clancy’s The Division 2, le jeu de tir de 2019 ?
Annoncée lors de l’E3 2018, cette suite était jouable pour la première fois au monde en exclusivité à la Paris Games Week. Sur Xbox One (seule plateforme disponible en test), des escouades de quatre joueurs devaient parcourir les rues abandonnées de Washington avant d’atteindre un objectif spécifique ; je ne vous parlerai pas trop de la mission pour éviter les spoilers, mais le cadre général du jeu, comme montré dans les trailers, dépeint une apocalypse particulièrement violente.
L’ambiance est, justement, à la fin du monde : des rues abandonnées jonchées de détritus, des bâtiments délabrés et, of course, des pillards jusqu’au dent. La mission jouée sur place m’a fait traverser un centre commercial, un avion crashé, une étendue herbeuse… et c’est tout. Pas moyen d’aller plus loin, mais on y reviendra. J’ai pris en main un sniper qui, en plus de son fusil de spécialiste et d’un pistolet, dispose d’une compétence spéciale : la possibilité de déployer un drone qui peut pilonner les lignes ennemies. particulièrement pratique pour déloger un adversaire bien retranché ; même esprit pour la grenade du sniper, qui se fragmente en de nombreux éclats à large portée.
Notons également que The Division 2 aura de très nombreux éléments de RPG, à commencer par un système d’équipement ; je n’ai pas vu voir cela en détail, mais les statistiques seront bien évidemment importantes lors des combats. Des armes spéciales, de couleur violette, sont également de la partie, mais nécessitent des munitions spéciales extrêmement rares – en revanche, les dégâts sont présents !
Quant aux ennemis, j’ai pu en rencontrer trois types : les « classiques », qui ne changent pas des para-militaires qu’on trouve dans les FPS/TPS modernes. En revanche, gros big up à l’IA du jeu, puisque les soldats adverses semblent bien maîtriser les tactiques de contournement, et utilisent leur armement à bon escient ! Viennent ensuite des mini-boss à la barre de vie violette, dotés de capacités spéciales et d’une endurance accrue. Enfin, le boss final, qui nous a bloqué sur cette fameuse étendue herbeuse ; petite confession, j’ai même été incapable de le repérer tant il nous a enchaîné ! Ses tirs de mortier atteignaient sans peine les cachettes que le pauvre sniper que j’incarnais avait trouvé – et dans le stress de la situation, je n’ai pas pensé à utiliser mon drone. Heureusement, mes coéquipiers étaient trop occupés à mourir pour me blâmer, ce qui est plutôt cool. A la fin de la session, l’opérateur d’Ubisoft nous a indiqué qu’effectivement, ce boss était délicat à abattre, mais qu’une stratégie logique existait : il faut faire exploser les bonbonnes dans son dos, lesquelles font tomber son armure. Ensuite, il ne reste plus qu’à le buter à l’ancienne.
Ce petit hands-on de The Division 2 était en tout cas extrêmement sympathique, et montre que le jeu saura proposer de nombreux défis. Je suis assez curieux de découvrir les autres éléments de RPG, mais en tout cas, ce deuxième opus s’annonce bien complet !
Tom Clancy’s The Division 2 est prévu pour le 15 mars 2019.
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Trials Rising, le tryhard de la bonne surprise
De base, je ne suis pas fan ni des jeux de motos/voitures, ni de PlayStation. Mais je dois avouer que Trials Rising, lui aussi annoncé à l’E3, s’est révélé être une très, très bonne surprise ! Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un jeu de moto où l’ont doit faire un maximum de figures et un temps record sur un circuit complètement malade. Des deux que j’ai testé, celui de la Tour Eiffel était le plus délicat, et le mieux imaginé – mais il y en a également dans des temples, dans un avion, sur des montagnes…
La variété est présente, mais surtout, le gameplay ! Si encore une fois, je ne suis pas naturellement fan de ce genre de jeux, j’avoue avoir été happé par Trials Rising : le jeu s’accorde parfaitement aux manettes de PS4 (console utilisée sur le salon) et il suffit de quelques touches pour kiffer ; la manœuvrabilité et la puissance de la moto sont déstabilisantes au début, mais au finale, c’est une sensation de puissance qui se dégage, même lorsqu’on meurt dix fois d’affilé à cause d’un pont délicat à négocier. Merci encore à Hugo du staff Ubisoft, qui a toléré mes morts répétitives pour m’expliquer quand se pencher en avant, ou en arrière.
Trials Rising est prévu pour le 12 février 2019.
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Space Junkies, le triomphe de la réalité virtuelle
Je n’avais ni testé la réalité virtuelle, ni entendu parler de Space Junkies ; mais le discret jeu VR d’Ubisoft est pourtant le genre de pépite qu’on est bien content de trouver. Que cela soit en 1v1 ou 2v2, le FPS qui se joue avec le HTC Vive est immersif, nerveux et jouissif.
L’univers est relativement simple, puisqu’on se retrouve dans un caisson dans l’espace, avec des armes qui flottent et des ennemis à abattre. Les déplacements se font à l’aide d’un jetpack, et couplé à la VR, je peux vous dire que ça envoie autant que ça déstabilise – il m’a fallu presque cinq minutes pour arrêter de me cogner dans les murs. Le gameplay est extrêmement basique, mais efficace ; l’intérêt repose d’abord sur la parfaite utilisation de la réalité virtuelle, et ensuite sur les armes. Le sabre-laser, par exemple, se saisit derrière l’épaule, tandis que le bouclier est fixé au niveau de l’omoplate – je trouvais ça bizarre au début, mais la nuance fait la différence !
Le fusil à pompe se recharge comme un vrai fusil à pompe IRL, tandis que lorsque vous serez armé d’un lance-roquettes, il faudra le positionner au niveau de l’épaule, ce qui est assez déstabilisant. Néanmoins, les gestes deviennent très vite naturels, et personnellement, je me suis vite retrouvé à jubiler tout seul en canardant mon adversaire.
Space Junkies est prévu pour cette année.