Jeudi 27 octobre, plusieurs membres de la commission France Esports étaient présents à la Paris Games Week 2016 afin de s’exprimer sur des thèmes spécifiques, mais aussi de répondre aux questions de la communauté. Après une intervention très intéressante de Thud et Zaboutine, qui portait notamment sur les différents acteurs du milieu mais aussi la légalisation des status et des events, c’est Stéphan Euthine, COO chez LDLC et secrétaire général de France Esports, qui a pris la parole. Voici une résumé des principales informations :
- L’association aura pour un de ses objectifs de recenser toute a communauté en France, afin de produire des chiffres fiables
- Seule une dizaine d’acteurs sont réunis au sein de la commission, car trop de personnes risqueraient de ralentir le processus
- Il est important de déterminer les différentes strates de l’écosystème, allant de l’éditeur décisionnaire au streameur professionnel
- Beaucoup de temps peut-être nécessaire pour une décision qui semble mineure, car les décrets publiés par la suite sont très difficilement modifiables
- L’objectif de France Esports n’est pas de créer une mafia, comme on a pu le voir avec une autre organisation internationale cette année
Une question épineuse était aussi celle des éditeurs ; contrairement à un sport classique, les jeux esportifs sont soumis à la propriété intellectuelle de l’éditeur, qui a donc tout pouvoir – à l’heure actuelle, Riot Games et Valve légifèrent eux-mêmes sur les tournois de leurs jeux. Pour Stéfan Euthine, à terme, les organisations étatiques de différents pays devront s’organiser pour créer une sorte de fédération, qui aura plus de poids. En attendant, d’autres organismes majeurs tels que l’ESL peuvent servir d’arbitres. Aurore Huet, avocate spécialisée dans le droit et rattachée à la commission, était également présente afin de clarifier les points nébuleux mais ô combien importants juridiques.