En octobre dernier, Gabe Newell révélait être résident ponctuel de la Nouvelle-Zélande, d’où il se tient à distance du Covid-19. Le site 1 News a pu réaliser une interview du fondateur de Valve, et on y apprend quelques éléments intéressants – notamment le fait qu’il aille bien, ce qui est déjà pas mal en soi.
Trois mois auparavant, Newell évoquait l’idée de relocaliser Valve en Nouvelle-Zélande, afin de profiter d’un contexte plus propice au travail et à la relaxation. Ladite idée est toujours d’actualité, mais avec réalisme : « Vous ne voulez pas déraciner des familles entières, les faire venir, et que la situation ailleurs s’améliore et que tout le monde retourne en arrière. C’est pour cela qu’on essaye de mieux comprendre comment la pandémie va affecter nos différentes opération« . Effectivement, déménager à l’autre bout du monde n’est pas une décisions simple, surtout d’un point de vue logistique.
Mais ça n’est pas tout ; depuis l’année dernière, tous les événements esportifs majeurs ont été peu à peu annulés ou reportés, et c’est aussi le cas de The International sur DotA 2 et des Majors sur Counter-Strike : Global Offensive. Pour le fondateur de Valve, il y a une idée « de plus en plus réaliste au fil du temps » de transférer ces tournois en Nouvelle-Zélande. Cette décision dépend grandement de la mutation du virus actuel (qui pour l’heure, semble bénéficier d’une nouvelle souche particulièrement virulente venant de Grande-Bretagne) et de sa propagation mondiale. A voir comment les choses évolueront dans les prochains mois, donc.
Newell a également, mais légèrement, abordé le sujet des futurs jeux. S’il se refuse à commenter sur un possible Half-Life 3, ou encore le mystérieux projet au nom de code Citadel, il confirme bel et bien que des jeux sont en cours de développement. Par ailleurs, le récent succès de Half-Life : Alyx semble avoir remotivé les équipes, mais est-ce lié à l’univers lui-même, mystère et boule de gomme.
Pour terminé, le héraut des joueurs PC a abordé le sujet de Cyberpunk 2077, qui a souffert d’un lancement difficile : « Tout ce que je sais c’est qu’il y a énormément de joueurs PC qui sont heureux, et ce sont les plus visibles pour nous. Plusieurs aspects du jeu sont brillants, et cela montre une quantité incroyable de travail. Il n’est pas juste de jeter la pierre aux développeurs, parce qu’on a ici quelque chose de complexe et d’ambitieux. J’ai joué à la version PC et j’y ai eu beaucoup de plaisir« . Newell a également indiqué avoir « beaucoup de sympathie pour une situation où tous les développeurs finissent pas se retrouver ». Pas sûr que ça calmera les haters, mais les équipes de CD Projekt Red apprécieront ce soutien de taille.