Si un rapprochement entre les jeux vidéo et la technologie blockchain s’opère doucement depuis quelques années, il n’est pas bien vu par tout le monde… et à raison, il faut l’admettre.
Un des problèmes majeurs rencontré par cette industrie hybride est que les jeux sont bâtis (souvent à la va-vite) autour d’un token, alors que ce dernier ne devrait être qu’une composante de l’ensemble. C’est en partie ce que veut résoudre Hypr, une blockchain modulable dédiée aux développeurs de jeux vidéo. Avec un SDK aussi complet que possible, l’idée est que les studios ou individus puissent intégrer la technologie blockchain à leur projet facilement, et donc se concentrer pleinement sur l’aspect ludique.
Un aspect mis en avant par Hypr est celui de l’anonymité ; d’une manière générale, la technologie blockchain permet une certaine confidentialité des données, mais c’est encore plus le cas avec ce qu’on appelle les zero-knowledge proofs. De manière très simplifiée, il s’agit d’avoir des transactions aussi anonymisées que possibles, ne révélant pas les identités. En soi, ça n’a pas d’application concrète pour le gaming, mais on imagine que c’est toujours une option supplémentaire.
Au moment de l’écriture de cet article, la blockchain Hyper n’est pas pleinement lancée ; seule une version de test existe, la version finale devant être déployée dans les prochains mois. L’équipe derrière Hypr ont déjà annoncé qu’un jeu de paris sera prochainement effectif, afin de voir en conditions réelles comme le SDK peut être utilisé par les développeurs ; à terme, des optimisations et corrections seront menées afin de permettre le déploiement de jeux plus complexes, mais surtout plus ludiques. Il ne fait aucun doute qu’il faudra du temps avant qu’une telle technologie soit employée dans l’intérêt des joueurs, mais avec le temps et et les efforts nécessaires, on espère que des jeux dignes de ce nom tireront parti de la blockchain !