Fort de ses deux superbes œuvres, Bastion (2011) et Transistor (2014) , le studio Californien Supergiant Games a su se faire remarquer dans le milieu de l’indé grâce à ses graphismes et sa musique – chose peu aisée face à de gros concurrent ; nn effet, cette petite boîte exploite une inspiration graphique et musicale unique dans chacun de ses jeux, lesquels sont axés sur le principe du hack ‘n slash – des jeux basés sur la réactivité avec un gameplay unique pour chacun d’eux.
Bastion:
Le premier des deux jeux du studio est sorti en 2011. Bastion est un hack ‘n slash original avec un petit côté arcade et Beat ’em all basé sur un système d’armes interchangeables ( à raison de deux à la fois) dotées de caractéristiques différentes.
Ce que je retiens principalement dans Bastion ( et comme dans les deux jeux de Supergiant Games), c’est son esthétisme et l’originalité de l’univers du jeu. On y incarne Kid, un homme rescapé de La Calomnie dont on parle dans le jeu. On y est accompagné d’un narrateur, qui raconte l’histoire de cet événement tout au long de celui-ci. Vous devrez progresser dans les ruines de votre ancien chez-vous en vous battant comme un acharné et en écoutant l’histoire du narrateur pour tenter de découvrir la source de la Calomnie et de pouvoir y pallier.
Un aspect important du jeu réside dans son système d’armement assez particulier, composé d’armes diverses aux caractéristiques différentes qui dépendront de votre gameplay – chose dans laquelle les fans de Borderlands se retrouveront.
On y retrouve un marteau, basique, lent et puissant comme arme de départ. Assez rapidement vont s’ajouter des armes comme l’arc ou encore le katana, qui seront plus ou moins adaptées à votre manière de jouer.
Ces armes sont améliorables grâce à des items ramassables en jeu, destinés à y ajouter des nouvelles caractéristiques ou simplement à augmenter les stats de base.
On retiendra également une bande son à couper le souffle, magique et originale qui s’écoute très bien en dehors du jeu !
Le deuxième des jeux du studio apparu en 2014. Similaire à son prédécesseur sur le fond, Transistor a su faire la différence avec un système de combat assez spécifique que je n’ai, pour ma part, jamais expérimenté auparavant.
En effet, celui-ci est basé sur des techniques acquises tout au long du jeu et sur un système de préméditation, permettant au joueur de planifier son attaque et de prendre le contrôle du combat.
Les techniques ramassées peuvent s’additionner ( par trois à la fin du jeu) et permettent de créer de nouvelles techniques, suivant un ordre de priorité.
Par exemple, une attaque à courte portée additionnée d’une attaque de zone en secondaire permettra de créer une attaque de zone au corps à corps. Beaucoup de déclinaisons sont possibles et permettent d’allonger la durée de vie du jeu. Pour ma part j’ai fini le jeu en 5 heures d’activité, il est cependant tout à fait possible de le recommencer grâce aux combinaisons de capacités, sans trop s’ennuyer.
Pour ce qui est du Lore, on se rapproche de Bastion. On y incarne Red, une ex-chanteuse devenue muette et dotée d’une grande épée. On ne sait pas d’ou elle provient, ni ce qu’on doit faire. Ce n’est que progressivement que l’on prend conscience de l’objectif de votre personnage et du scénario qui tourne autour de son mutisme, qui n’a rien de naturel.
Une fois encore le jeu est très beau, autant graphiquement que musicalement. Bien que plus récent que son aîné, Transistor est un jeu original qui mise énormément sur l’ambiance et sur son gameplay atypique. Et encore une fois, une bande-son que je recommande particulièrement.
Pour résumer, je me devais de vous faire part de ma découverte concernant ce studio, tant j’ai apprécié ses projets. J’ai pu les avoir pour un prix très réduit grâce aux soldes Steam. Ce sont des jeux qui ne coûtent pas trop cher pour autant (14.99 pour Bastion et 18.99 pour Transistor), bien moins cher qu’un AAA classique évidemment. Le jeu de base est relativement court (un petit jeu) mais est tout à fait ré-utilisable, et c’est recommandé pour une expérience optimale.
Dans Bastion comme dans Transistor, de nombreux items sont utilisables afin d’accroître la difficulté et ainsi gagner plus de récompenses, c’est donc possible de rendre le jeu vraiment costaud et amusant pour les amateurs du genre.
Ne pas oublier que les deux jeux sont également des expériences visuelles qui proposent deux types d’ambiance différents malgré un scénario similaire. La bande-son en fait également partie et je ne vous recommanderai jamais assez de l’écouter, même sans jouer.
Une rumeur court à propos d’un troisième opus, on vous tient au courant, promis.