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[TEST] DOOM Eternal, la boucherie la plus jouissante que vous aurez l’occasion de voir

En 2018, durant la conférence E3 de Bethesda, id Software nous avais révélé le prochain jeu sur lequel ils étaient en train de travailler, après Quake Champions (2017), et plus tard RAGE 2 (2019). Beaucoup de personnes ont été ravies de voir qu’il s’agissait d’une suite au DOOM paru en 2016, et intitulé DOOM Eternal. Et il y avait de quoi ! Car ce reboot de DOOM avait mis tout le monde d’accord avec son gameplay très bien pensé, sa nervosité constante et la difficulté qu’il proposait dans le monde du FPS.

 

 

Aujourd’hui, 2 ans après son annonce, 4 ans après le reboot, et surtout, 27 ans après la sortie de l’opus original, DOOM Eternal arrive enfin sur nos écrans, prêt à nous asperger avec des camions-citernes entiers remplis d’hémoglobines et de tripes fraîches. Mais derrière cette couche de chair appétissante, est-ce que DOOM Eternal est aussi bon que son prédécesseur ? Est-il à là hauteur des attentes qu’il à réussi à créer en nous ? Ma réponse est oui ! Je vous en parle en détail dans ce test !


 

 

Avant de dire beaucoup de bien de ce jeu, parlons d’une de ses faiblesses : son histoire. L’histoire de DOOM Eternal semble secondaire au jeu, mais mérite d’être soulignée car beaucoup de soin semble avoir été mis dans la cohérence du lore du jeu.

 

 

Dans DOOM Eternal, vous reprenez les commandes du DOOM Slayer. Et ce n’est pas parce que vous êtes un simple humain (comme on va souvent vous le répéter) que vous êtes une poule mouillée ! Armée jusqu’aux dents, vous faites face, seul, aux démons qui tentent d’envahir votre planète natale. Votre plan pour y arriver ? Tuer les prêtres des enfers qui sont au commande des armées démoniaques, ainsi que leur cheffe : La Khan Maykr.

 

 

Les niveaux sont construits de tels sortes : courte cinématique d’introduction, longue phase enchaînant bagarre et exploration, puis cinématique de conclusion, puis petite phase ou on rentre à la maison. C’est peut-être là un des seuls reproches que je pourrais faire à ce nouveau DOOM : la structure du jeu peut parfois être redondante, surtout que les niveaux sont longs, et impossible de les quitter, car si on ne les finis pas lorsque l’on redémarre le jeu on doit les recommencer du début. Cette « structure » ne laisse que peu de place au scénario, au profit du gameplay. Par ailleurs je vous conseille d’avoir jouer à DOOM 2016 avant de vous attaquer à DOOM Eternal, car on peut se perdre dans l’histoire vu qu’elle fait référence à beaucoup d’événements passés.

Malgré tout comme je l’ai dit, ces petits défauts ne font pas du scénario de DOOM une intrigue exécrable, bien loin de là. On rentre très vite dans l’aventure du DOOM Slayer, seul contre tous, prêt à tout pour défendre la Terre, et le parti prit de ne jamais lui faire dire un mot permet de nous identifier plus à lui, et de ce fait, lorsque l’on joue à DOOM Eternal, on est rempli de confiance en soi et on se sent prêt à déplacer des montagnes. Mention spéciale aux secrets que l’ont trouve de partout, allant des pages laissées pour enrichir le lore à des petites figurines de personnages de l’univers du jeu.

 

 

 

 

DOOM Eternal est beau à absolument tous les étages. Environnements, musiques, design de personnages, design d’items, menus, tout, ABSOLUMENT TOUT, pue la classe dans DOOM Eternal.

Le jeu propose des environnements très variés et tous sublimes. En effet, on ne se bat pas seulement sur Terre dans DOOM Eternal, prêt à repousser les démons en première ligne, on se rends aussi en enfer notamment, dans des citadelles, dans beaucoup de lieux, tous très bien faits. Et en parlant de ces lieux, ils subissent une grande amélioration au niveau level design comparé au premier opus ! Les niveaux sont moins labyrinthiques et plus clair, tout en gardant des impasses et des lieux dans lesquels il faudra fouiner pour trouver tous les secrets cachés.

 

 

Il y a quelques temps nous avions pu en apprendre plus sur la manière dont une partie de cette musique était réalisée. Et concernant l’OST du jeu, elle est composée par Mick Gordon, qui encore une fois, nous ponds une OST très entraînante qui n’a rien à envier au métal plus classique que l’on peut écouter d’ordinaire.

Et pour finir le chara-design des monstres reste très inspiré, on ne se contente pas que de poutrer du zombie basique, DOOM Eternal à un bestiaire très complet, avec différents ennemis possédants différents points faibles, avec chacun des Glory Kills différents. En particulier, ces HORRIBLES tentacules, qui sortent de nulle part façon screameur, et qui m’ont fait très très peur.

 

 

 

 

Lorsque j’ai commencé à joué à DOOM, je l’ai tout d’abord comparé à du Quake, mais en mode PvE… ce qui n’est pas le cas. DOOM est tout d’abord une expérience solo là ou Quake lui est un jeu multijoueur compétitif. DOOM n’est pas seulement un défouloir aussi comme beaucoup de gens peuvent le dire, car pour gagner vos combats et découvrir les secrets de chaque niveau, vous allez devoir réfléchir !

Pour commencer, si les munitions et la vie ne se font pas si rare, le soucis viens lorsque l’on se bat : on perds vite notre vie et on gaspille aussi vite nos balles. Il est possible d’en récupérer sur nos ennemis, nous poussant à aller au combat car notre vie ne se régénère pas tout seul, augmentant les prises de risques, ce qui est honnêtement très bien et pose DOOM au dessus de certains FPS se voulant un peu trop simple. Pour récupérer de la vie et des munitions, il faudra aller mettre les démons en pièce, et pour ça, 2 façons :

– Tronçonner ses ennemis façon Evil Dead, afin de récupérer des munitions pour toutes vos armes.

– Faire des Glory Kills, des exécutions possible après avoir étourdi un ennemi, qui nous donne de la santé.

– Utiliser un lance-flamme qui brûle l’armure des ennemis… pour qu’on l’a récupère.

Nous avons aussi un arsenal d’armes qui se débloque au fur et à mesure et qui est modable et améliorable : chaque amélioration donne une nouvelle capacité à notre arme (par exemple, une lunette pour un fusil, ou des bombes collantes pour un fusil à pompe) des améliorations qui peuvent elle même subir des améliorations, et même notre personnage peut via un système de runes et de compétences avoir des aptitudes supplémentaires. Chaque sauvegarde de DOOM Eternal peut être unique en early game et même plus tard en fonction de comment vous souhaitez devenir plus puissant.

 

 

 

Petit hic pour les phases de plateforme, qui sont d’un point de vue, simples, mais en terme d’orientation, on est souvent perdus. C’est pourquoi je vous conseille de ne pas faire comme moi à savoir essayer pendant 20 minutes de tenter un saut qui mène nulle part, et plutôt, gardez le réflexe de souvent regarder votre carte et vers ou vous rendre pour compléter les objectifs !

 

 

 

DOOM Eternal est excellent, et c’est pour ça que je lui accorde une note presque parfaite. Les quelques défauts que l’on peut souligner sont annihilés par un gameplay énergique et demandant de redoubler d’effort et d’attention, et id et Bethesda continue au fil des années de nous montrer que leur équipé chargé des graphismes, des musiques, de tout ce qui peut créer une ambiance, fonctionne encore très bien !


 

On a aimé :

On a moins aimé :

 


NOTE FINALE


95 / 100


 

 

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