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[TEST] Halo : Reach, ô comme les Spartans ont manqué à mon cœur

Review un peu particulière que celle-ci puisqu’on nous allons aborder un jeu disponible depuis plus de neuf ans… et pourtant. Halo : Reach a débarqué su PC en décembre 2019, signant le retour triomphal de la saga sur PC. Premier élément de la Master Chief Collection, ce jeu jusque là inédit au combo clavier/souris a t-il été un démarrage digne de ce nom ?

 

 

2019 oblige, les jeux ont toujours des problèmes le jour de lancement, et même un peu de temps après. La situation est encore pire lorsqu’on parle d’un portage depuis une console vers un PC, où l’adaptation est généralement faite au minimum demandé – oui, on vous regarde Rockstar !

Et pourtant, Halo : Reach a été d’une douceur totale. D’abord, les serveurs ont supporté tranquillement l’afflux de joueurs, et ça, c’est déjà un point positif. L’interface de la MCC est simple et élégante, mais je n’ai pas pu m’empêcher de verser une petite larme en voyant ma souris faire défiler les menus. Ah, pendant des mois années Phil Spencer nous a parlé de Halo sur PC, et le moment où ça arrive, on a toujours pas l’impression d’être prêt.

Reach en lui-même est agréablement fluide, tenant des promesses que j’avoue ne pas avoir crues. Certes, le jeu permet bien d’afficher ses scènes en FPS illimités, et avec une large gamme de résolutions, mais je ne m’attendais pas à autant de fluidité. Au-delà de l’aspect graphique sur lequel nous reviendrons, beaucoup de jeux ont tendance à avoir des drops ici et là, ce qui n’est pas le cas de Reach. Les contrôles sont logiquement adaptés aux claviers et souris, et la fluidité du gameplay garantit un plaisir de jeu total.

 

 

 

 

 

La Master Chief Collection apportera sur PC Halo : Combat Evolved (le premier), Halo 2, Halo 3 et Halo 4, dans leurs versions « anniversaries« . Concrètement, il s’agit d’avoir des graphismes remaniés, mettant en valeur la beauté de base de cet univers.

Reach a été ajouté tardivement à ce bundle, et n’a donc pas bénéficié de la remasterisation… ce qui est extrêmement dommage. Comme indiqué plus haut, les FPS illimités et la vaste gamme de résolutions supportées apportent un vrai plus, mais est-ce vraiment suffisant ? Halo : Reach nous dépeint la chute de la planète éponyme, et offre ainsi des paysages de bataille magnifiques ; ajoutez à cela des environnements urbains et naturels, des véhicules hyper stylés et un arsenal destructeur, et vous avez de quoi être charmé. C’est d’autant plus triste que Microsoft n’ai pas modernisé son jeu à ce niveau là, pour une expérience encore meilleure. Peut-être à l’avenir, cela dit ?

 

 

 

 

CETTE SECTION CONTIENT DES SPOILERS SUR L’HISTOIRE DU JEU ET LE LIVRE OPERATION : FIRST STRIKE

 

 

Gros morceau que l’histoire ! Depuis sa sortie en 2010, j’ai toujours entendu (sans y avoir joué) que Halo : Reach était fort en émotions, et proposait particulièrement qualitative – fait impressionnant, étant donné que c’est le premier jeu de la saga à ne pas mettre en avant le dynamique duo Master Chief/Cortana. J’avais également entendu des bribes de l’intrigue principale, ce qui m’avait fait froncer les sourcils ; mais nous y reviendrons.

Nous incarnons ici un Spartan tout juste assigné à l’équipe Noble, et disons-le d’entrée de jeu (spoiler, encore une fois) : tout le monde clamse. C’est une décision intéressante puisque l’entièreté de l’intrigue repose sur le fait de repousser l’inévitable, quel qu’en soit le prix. Sauver des civils ou accomplir la besogne du docteur Halsey, autant de missions qui peu à peu, réduirons le nombre de nos frères et sœur d’armes. L’impact émotionnel est donc présent, même s’il aurait pu être grandit en passant peut-être plus de temps avec chaque membre de l’équipe, où en ayant plus de détails sur leurs histoires personnelles et/ou personnalités. Mais l’ensemble reste très intéressant, et il est difficile de ne pas être atteint par la chute inévitable de la planète. Big up à la fin, qui fait un lien assez sympa avec Halo : Combat Evolved.

Mais justement, puisqu’on parle de lien ! La saga Halo ayant été inaccessible sur PC depuis 2007, j’ai dévoré le lore via les livres, en particuliers les trois premiers qui sont excellents ; le troisième, Operation : First Strike, dépeint en partie les efforts du Spartan Fred-104 et de la Blue Team pour préserver Reach de l’invasion des Covenants. Bien entendu, la planète finit par tomber, mais l’escouade parvient pourtant à localiser le Docteur Halsey et à travailler avec elle. L’auteur, Eric Nylund, dépeint magnifiquement cette résistance de dernière heure, mais aussi d’importantes découvertes sur les Forerunners et aussi, car c’est important, le lien qui est fait avec Halo 2 et la bataille de la Terre en introduction.

Le problème, c’est que Halsey et le capitaine Keyes, deux personnages centraux de la saga, sont aussi présents dans Halo : Reach. L’équipe Noble, issue du programme Spartan-III, semble avoir été créée uniquement pour le jeu, de même que l’intrigue autour. Après des années de débat, la communauté en est venu que « l’ONI garde tous ses projets secrets » est l’explication la plus valable, mais cela reste un gros trou bizarrement formé dans l’histoire de l’univers. Certains livres, comme First Strike, ont bénéficié d’une légère réécriture de certains passages afin d’être plus en raccord avec le lore de Halo ; il aurait été pertinent que Reach subisse le même traitement, surtout qu’il est intégré à la Master Chief Collection. Symboliquement, cela offre une cohérence plus agréable.

 

 

 

 

 

 

On a aimé :

 

On a moins aimé :

 

 


NOTE FINALE


75 / 100


 

 

 

 

 

 

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