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[TEST] Peril on Gorgon et son excellente ambiance d’enquête

Annoncé en juillet dernier, le premier DLC de The Outer Worlds nous promettait d’aller sur un astéroïde afin d’y mener une enquête sur des trucs pas très licites. C’est donc l’occasion d’explorer une nouvelle partie du système Halcyon et, pourquoi pas, essayer d’en savoir plus sur l’univers.

 

 

 

 

Pour le coup, l’annonce du DLC était plutôt fidèle à ce que j’ai pu constater : une transmission mystérieuse nous demande d’aller sur Roseway, où l’on reçoit un colis mystérieux. On se retrouve ensuite avec un bras humain, un enregistrement, des promesses de richesses et, forcément, un mystère à résoudre ! Le ton est donné, c’est parti les amis.

L’arrivée à Gorgone nous introduit d’abord à un imposant manoir, laissé à un abandon relatif où, comme Parvati le remarque, une certaine tristesse semble peser. On y découvre Whilelmina Ambrose, une riche héritière qui veut savoir la vérité. Sur quoi ? Pas de surprise de ce côté-là, on doit découvrir une énième bourde camouflée par les grandes corporations du système. L’entièreté du DLC nous emmène donc dans une enquête haletante où l’on devra récupérer un œil, pirater un ordinateur, nous infiltrer dans une station spatiale abandonnée…

Dès le début de l’histoire, on découvrira que le laboratoire secret bâti sur l’astéroïde s’intègre de manière intéressante au système Halcyon. Ainsi, les maraudeurs qui pullulent sur toutes les planètes du jeu semblent au cœur d’une intrigue sombre et épaisse, qu’il nous reviendra de démêler.

 

 

 

 

 

Le premier truc qui frappe en lançant Peril on Gorgon, c’est la musique. Piano et violon sont majoritaires dans une ambiance parfois pleine de suspense, parfois pleine de mélancolie. Obsidian Entertainment nous transporte vraiment dans une autre partie du système Halcyon, où l’on peut découvrir une facette plus nuancée de The Outer Worlds.

L’architecture est aussi un peu différente de ce qu’on a pu voir sur les autres planètes, avec une certaine élégance moins technologique. Malgré tout, on aurait apprécié que Obsidian aille plus loin sur ce concept, pour nous dépayser un peu plus. Mais l’ensemble est quand même cool, surtout avec le bouclier atmosphérique stylisé, qui fait peser un sentiment d’écrasement bienvenu.

 

 

 

 

 

 

 

Les ennemis sont cools, et notamment les maraudeurs. Ceux-ci peuvent se téléporter sur de courtes distances, ce qui ajoute un côté nerveux dans les combats ; les berserkers vous chargeront subitement et, honnêtement, leurs marteaux ne sont pas simplement décoratifs. Idem du côté des tireurs d’élite adverses, qui sauront prendre l’avantage de la position pour frapper fort et vite, avant de vite battre en retraite.

Ce qui m’a le plus embêté, mine de crayon, c’est l’absence de nouveautés notables. Peril on Gorgon est un gros DLC plein de contenu, qui fait largement avancer la background de ce jeune univers. Il aurait été d’autant plus intéressant que le craft bénéficie d’un petit lifting ; après tout, un laboratoire abandonné sur un astéroïde est un excellent moyen d’introduire quelque chose comme de nouveaux types de pièces d’armes/armures, ou un moyen de crafter des drogues. Car si l’histoire et les environnements sont très immersifs, un petit plus sur le gameplay n’aurait pas été désagréable.

 

 

 

On a aimé :

 

On a moins aimé :

 


NOTE FINALE


75 / 100


 

 

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