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[TEST] StarCraft II : Legacy of the Void

Vlegacy_of_the_void_7.jpgoilà, la conclusion de la trilogie StarCraft II est enfin arrivée. D’un point de vue purement loristique, on attendait de la part de Blizzard le dénouement de la prophétie Xel’Naga, et le retour en force des Protoss. Et d’un point de vue esportif, le RTS de Blizzard s’est beaucoup essoufflé ces dernières années, il fallait donc redonner un petit coup de jeune à tout ça ! Objectif atteint ? Voyons cela tout de suite…

 

 

Heart of the Swarm avait apporté, en mars 2013, une interface plus recherchée, plus esthétique, mais aussi plus claire. Legacy of the Void reprend cette approche en imposant une grosse claque graphique dès le début (Artanis, que l’on voit sur l’écran d’accueil, en impose sévèrement) et en stylisant chaque interface de mode de jeu.
La navigation est aussi plus intuitive, Blizzard ayant déclaré vouloir réduire au minimum le nombre de clics pour passer d’une fenêtre à une autre. Cela se ressent au niveau des fonctionnalités sociales, qui s’intègrent mieux à l’ensemble et restent globalement claires.
Trois volets d’un seul jeu, pour raconter une histoire. Les critiques de Wings of Liberty et Heart of the Swarm ont été majoritairement positive, approfondissant chaque race et chaque protagoniste. Énigmatiques, les Protoss ont surtout été exploités via Zeratul – le mec badass qui délivre des prophéties – et les Tal’Darim, un clan corrompu servant Amon. Si la cinématique d’introduction donne clairement le ton en montrant des guerriers déterminés et puissants, on se rend compte que la situation des Protoss est relativement précaire ; le choix de faire mourir Zeratul est surprenant mais bien tourné, et force le « jeune » Artanis à mûrir rapidement pour prendre en main son peuple. S’il est vrai que la plupart des missions sont loin d’être palpitantes, on en apprend beaucoup sur les différentes castes Protoss, mais aussi sur la puissance – et les dangers – du Khala.
Point assez négatif, la Lance d’Adun offre les mêmes mécanismes globaux que l’Hypérion et le Léviathan, sans apporter de nouveauté autre qu’esthétique ; néanmoins, cela reste totalement jouissif de faire éclater des ennemis à l’aide rayons incandescents tombés des cieux, soyons honnêtes. On arrive de fil en aiguille à la conclusion, et là, le dernier acte en impose sévèrement !
Blizzard réunit avec brio les trois races de la trilogie StarCraft II, du commandant Raynor à l’humeur douteux a une Sarah Kerrigan très sérieuse, presque fatiguée par la vie. On voit avec plaisir l’histoire mais surtout l’apparence des Xel’Naga, qui n’est pas sans rappeler les Dieux Très Anciens de H.P. Lovecraft. La conclusion ne manque pas d’epicness car, comme l’a déjà souligné Chris Metzen, StarCraft II est une histoire d’amour avec un space-opera en toile de fond. Les toutes dernières images montrent néanmoins entrevoir un happy-end comme l’aiment les Américains, mais laisse tout de même la porte ouverte à d’autres histoires…
Gros bémol à souligner, Blizzard a repris sa mauvaise habitude de Reaper of Souls et ne propose pas de cinématique de fin en image de synthèse. Dommage, une Kerrigan transformée de la sorte aurait vraiment claqué.

 

 

 

 

Oui, c’est majoritairement grâce à StarCraft II que l’eSport s’est aussi bien implanté en France, mais non, ça ne fait pas tout. Face à la concurrence de League of Legends, l’éditeur californien réplique en revenant à ses sources : le multijoueurs est beaucoup plus axé sur la micro-gestion, comme l’était Brood War en son temps. Il n’y a pas énormément de nouvelles unités, certes, mais il faut clairement plus de skill pour manager la tout ; extension oblige, un tas de nouvelles textures ont été ajoutées, ainsi que d’autres éléments cosmétiques, afin d’augmenter la diversité des maps du ladder.
Outre les futures mises à jour d’équilibrage, Blizzard a annoncé à la BlizzCon que des packs payants allaient être mis a disposition au fil des mois à venir, dans le but d’avoir encore du contenu historique même bien après la sortie de l’extension. Nous reviendrons bien entendu sur ce contenu additionnel à sa sortie, mais on s’amuse déjà à l’idée d’en apprendre plus sur Nova !
Certains ont reproché à ce contenu d’être payant, et il est vrai qu’à l’époque de WarCraft III : Reign of Chaos, de tels « DLC » étaient gratuits ; mais il est aussi vrai que les temps changent, et on fait confiance à Blizzard pour nous proposer des ajouts de qualité .

 

 


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