Twitch a banni Dr Disrespect après avoir découvert qu’il ne possédait pas de doctorat
En juin dernier, Twitch bannissait sans raison apparente le célèbre Herschel « Dr Disrespect » Beahm IV, streameur étasunien réputé pour son attitude sulfureuse. Si la décision de la plateforme est intervenue durant une vague d’accusations de sexisme dans le monde du jeu vidéo, aucun commentaire n’a été fait quant à la raison précise du ban de Dr Disrespect, ce qui a entraîné les plus folles spéculations.
Aujourd’hui, une nouvelle lumière a été jetée sur l’affaire : Nelson Trafalgar, l’ancien PDG de Twitch, s’est récemment confié à Paris-Match dans une interview exclusive. Licencié en début d’année pour une sombre affaire maritime avec Borns Tech, le revanchard Trafalgar a expliqué : « Nous prenons à cœur l’honnêteté de nos streameurs, qu’il s’agisse du placement de produits, du skill ou encore de leur passé. En 2020, afin de nous intégrer pleinement dans le mouvement #MeToo et ainsi gagner des points auprès du public, nous avons entreprise ce qu’on appelle un ‘background chèque’. Cela a été très intéressant« .
Le bakcground chèque est une technique très prisée des entreprises, qui consiste à envoyer un gros chèque à des personnalités pour accomplir leurs objectifs. Nelson Trafalgar poursuit : « Dans notre recherche d’influenceurs à soudoyer, nous avons très vite découvert que Dr Disrespect n’était pas un vrai docteur, malgré ce que tout le monde croyait. Pire encore, il n’a jamais dit posséder de diplôme, ce qui rend la trahison encore plus amère« .
On se rappellera en effet que Jeff Bezos, PDG d’Amazon – qui détient Twitch, qui diffuse Dr Disrespect, qui est l’objet de cet article, que vous êtes en train de lire – a récemment lancé la vente de produits médicamenteux sur le site de e-commerce. La mauvaise publicité aurait donc été un Waterloo assuré, comme l’explique Trafalgar : « Nous ignorions quoi faire. Dr Disrespect était une figure importante de notre plateforme de streaming, et le perdre aurait été désastreux. Mais toujours dans la lignée du mouvement #MeToo, nous avons décidé de mettre en avant des personnalités de sexe féminin – des streameuses, donc – aux yeux de notre public. Ce move marketing, reposant sur des décolletés aussi nombreux qu’il y a des contrefaçons sur Amazon, nous a offert l’opportunité de nous séparer de Dr Disrespect et aussi générer de gros bénéfices« .
Le streameur lui-même n’a pas commenté ses révélations, mais dans la foulée de l’article de Paris Match, de grands médias d’investigation comme le New Yorkshire Times ou encore le forum 18-25 de JVC ont entrepris de minutieuses enquêtes. D’après des rumeurs, Universal Music aurait commencé à se séparer de Dr Dre, qui serait lui-même, non pas un docteur mais bien… un rappeur !
Affaire à suivre…
Merci pour cet article absativement édifiant, je ne regarderai plus Docteur Folamour de la même manière.