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Ubisoft vise l’avenir, et annonce racheter Sony, From Software et Pif Gadget

Voilà une nouvelle que personne n’avait vu venir ! Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, a annoncé dans une interview exclusive à Always For Keyboard que son groupe allait racheter plusieurs groupes majeurs. Cette stratégie vise à faire de l’éditeur français un acteur majeur sur l’échiquier mondial, et concurrencer Mirosoft ; avec le rachat d’Activision-Blizzard-King, l’entreprise américaine avance en effet comme un rouleau compresseur sur toute l’industrie. Manifestement, Ubisoft a aussi son mot à dire !

« Sony est une décision logique« , explique Guillemot. « Ils ont leur propre console, une vaste bibliothèque de jeux et plusieurs studios dédiés. Lorsque le PDG de Sony nous a approché pour parler d’une fusion, nous avons tout de suite vu à quel point leur situation était désespérée« . Ce sont donc plusieurs licences iconiques qui vont se retrouver sous l’aile d’Ubisoft, mais quid des exclusivités ? Guillemot a déjà anticipé tout cela : « Sony a effectivement la réputation de bloquer certains contenus, et ce n’est pas une pratique que nous que approuvons. Mais ça a quand même l’air rentable. Donc on va continuer, ma foi« .

Le deuxième achat significatif est celui de From Software, développeur de la saga Souls et des jeux dérivés. « Là encore, le choix s’est imposé tout seul. Nous avons fait d’Assassin’s Creed une licence de RPG-like, en essayant d’adapter le concept d’open world. Avec tout le succès que nous avons eu, nous pensons pouvoir apprendre deux-trois trucs à From Software. Il y aura également une bonne synergie avec Sony, puisque ce sont tous des japonais. Il n’y a donc aucune volonté de brider qui que ce soit de notre part« . Avec l’extension annoncée d’Elden Ring, premier open world du studio japonais et encensé par la critique, cet achat pourrait bien se rentabiliser assez vite !

 

 

 

De manière plus étonnante, Pif Gadget va aussi rejoindre Ubisoft, mais cette acquisition est partie intégrante de la stratégie du PDG breton : « Il faut admettre que nous avons des problèmes de communication. Aujourd’hui plus que jamais, et même plus qu’hier, mais moins que demain ou jeudi prochain, nous devons renouer avec nos fans. Pif Gadget nous permettra de mieux contrôler la situation qui entoure notre entreprise, pour dire ce que nous pensons. Nous sommes une entreprise responsable, qui attache autant d’importance à la réalisation de bons jeux qu’au respect de nos employés, et aussi de nos employées« .

Yves Guillemot a indiqué que d’autres rachats pourraient arriver dans les prochains mois, voire même dans les prochaines minutes. Il nous a révélé avoir voulu racheter Bethesda, notamment pour la future licence Starfield qui s’annonce prometteuse. « Malheureusement, Microsoft a eu la main verte et nous a coupé l’herbe sous le pied, et je n’apprécie pas. Déjà que leur nom ressemble au nôtre, en plus ils rachètent les éditeurs que nous voulions racheter d’abord. Mais sans aller jusqu’à soulever leurs grands morts, nous allons continuer de lutter avec ardeur pour proposer à nos fans les meilleurs jeux possibles« .

Comment financer tout cela ? Il faut en effet reconnaître que les dernières années d’Ubisoft ont été plutôt décevantes, mais comme Guillemot le souligne lui-même, ce « n’est pas avec les reviews des journalopes qu’on paye le loyer, mais bien avec des DLC« . En effet, les ventes de contenu additionnel des licences Anno et Assassin’s Creed ont offert à l’entreprise bretonne une excellente année 2022, avec un bénéfice net de 1 605 419 245 euros, et 16 centimes. Malgré des rumeurs de vente de son enterprise, il apparaît qu’Yves Guillemot a su maintenir une entreprise aussi saine que rentable !

On souhaite donc à Ubisoft beaucoup de réussite dans la suite de leurs aventures, en attendant qu’ils nous pondent un jeu complet. Pour rappel, le groupe a une belle ribambelle de jeux en développement, dont voici une liste non-exhaustive :

 

 

 

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