On arrête plus le progrès : après des exploits comme un test de grossesse, c’est désormais sur une bactérie qu’on peut jouer au DOOM original !
Il aura fallu beaucoup de travail – et surtout de précision – à Lauren Ramlan pour parvenir à cet exploit, mais elle a réussi à afficher le jeu sortit en 1993 sur une cellule, faite entièrement de E. coli. Puisqu’il est pour l’instant impossible d’injecter du code pur dans un être vivant, la bactérie en question ne peut pas vraiment permettre de jouer à quoique ce soit, mais elle affiche le code exécuté ailleurs ; concrètement, la scientifique du Massachusetts Institute of Technology a transformé une cellule en écran !
La prouesse est incroyable, mais la praticité un peu moins. La résolution en 32×48 n’est pas vraiment adaptée à l’œil humain, sans même parler du taux de rafraîchissement, si important pour les FPS. Pour parvenir au résultat souhaité, Lauren Ralman a injecté la bactérie avec des protéines fluorescentes qui s’activent de la même manière que des pixels, mais avec une certaine latence ; il faut à la cellule soixante-dix minutes pour illuminer les protéines nécessaires à une seule image, et ensuite huit heures pour retourner à son état d’origine. On se retrouve donc à un résultat de 0,000036 images par secondes, ce qui concurrence même les sorties d’Ubisoft avant le patch day one.
Bien entendu, nul ne s’amusera à vraiment jouer à DOOM sur une bactérie, mais le résultat reste néanmoins bluffant !