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Valve sommé de stopper les paris clandestins par le gouvernement américain

En juillet dernier, Valve annonçait prendre des mesures contre différents sites de paris, qui utilisaient des skins de Counter-Strike : Global Offensive comme monnaie ; deux semaines plus tard, un sénateur australien annonçait vouloir prendre mesures légales contre ce qu’il déclarait être « un site de paris déguisé« .

L’éditeur du plus gros FPS esportif de tous les temps à l’habitude que des scandales liés aux paris émaillent sa sphère professionnelle, sans toutefois que cela aille vraiment loin. Mais la Washington State Gambling Commission a exprimé ses doutes quant à la légalité des affaires de Valve, et demandé à l’éditeur de prouver que tout est correct avant le 14 octobre prochain – ce qui est un délai assez mince, certes.

 

 

La WSGC aurait contacté Valve en février dernier, dans le cadre d’un début d’investigation visant à déterminer sa responsabilité dans les sites de paris illégaux. Le fait est que lesdits sites utilisent l’API de Steam pour les échanges de lots et la gestion des bots ; pire, la plate-forme peut-être carrément vue comme le fournisseur de toute cette activité illégale.

Un rapport de la commission dévoile que CSGO Lounge, un des plus gros sites de paris en activité, aurait vu transiter plus d’un milliard de dollars entre février et août 2016. Un chiffre qui a de quoi faire tourner la tête.

A l’heure actuelle, Valve ne s’est pas expliqué publiquement sur les suites de cette affaire, mais devra fournir d’ici une semaine les pièces nécessaires à la Washigton State Gambling Commission. Si ça ne sera pas le cas, une action en justice – et on parle ici de crimes, et non de délits – risque de retomber sur l’éditeur…

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