« It’s done, my lord« . Une phrase que les méchants adorent dirent à leurs maîtres maléfiques après avoir massacré des bébés pandas dans les films, et probablement la réaction des cadres de Vivendi ; car le super-groupe dirigé par Vincent Bolloré détient désormais 56% des droits de vote au sein de Gameloft, dont le dirigeant, Michel Guillemot, pourrait démissionner prochainement. Cette première étape de l’extension vidéoludique de Vivendi sous-entend l’échec de Michel Guillemot à faire appel à des investisseurs canadiens, pour sauvegarder son entreprise comme il le souhaitait.
Au-delà de l’aspect financier de la chose, c’est surtout un durcissement du bras de fer entre Vincent Bolloré et la famille Guillemot – notamment avec Yves, l’autre frère. Car celui-ci, pour rappel, dirige Ubisoft, qui doit aussi faire face à une OPA hostile. En fin de mois, Bolloré devrait rencontrer plusieurs des actionnaires actuels de Gameloft car, en septembre prochain, aura lieu l’état des ventes annuel d’Ubisfot – là où sont notamment votées beaucoup de choses. C’est à cette période que le Vincent Bolloré et ses alliés pourraient définitivement évincer la famille Guillemot du paysage français…